C’est l’un des visas les plus utilisés et des plus intéressants : il peut déboucher sur une carte verte aux USA sans quitter le territoire, vous pouvez aussi voyager sans problème, même quand vous avez demandé la carte verte et aussi changer d’employeur.  Pour ces raisons, c’est le plus convoité des visas de travail aux US.

Quelles personnes peuvent obtenir le visa H-1B  ?

C’est le visa des salariés qualifiés par des études ou par une expérience professionnelle reconnue.
Il faut être titulaire d’un diplôme et/ou d’une expérience professionnelle équivalent à un « Bachelor’s Degree » américain, le diplôme obtenu en fin de « College », soit 4 ans d’études supérieures (niveau licence, au minimum). Le visa H-1B permet aux entreprises américaines de recruter des étrangers dans des postes professionnels qui exigent une formation universitaire de 4 ans.  Un visa H-1B est valable pour une durée maximale de 3 ans renouvelable une fois. Il peut être prolongé d’année en année, au delà de la 6eme année, à condition qu’une demande de carte verte ait pu être déposée avant la fin de la cinquième année.
Le baccalauréat français est en général crédité comme une année de « College », mais pas toujours.
Si vous êtes peu diplômé, le BICS comptera trois années d’expérience professionnelle comme une année d’études. Une chose intéressante : les formalités seront simplifiées pour ceux qui possèdent un Master Degree ou l’équivalent (bac + 6) à condition qu’ils soient payés au moins 60 000 $.
Mais il faut une spécialité rare et nécessitant une vraie expertise.

Les personnes disposant d’une expertise rare ont une « specialty occupation« .
Le gouvernement américain qui a besoin d’ingénieurs et surtout d’informaticiens, a attribué un quota de 65 000, mais c’est très insuffisant.
Il y a aussi un quota de 20 000 visas supplémentaires si vous avez fait vos études aux USA avec diplôme de Master. Les salariés d’institutions d’enseignement supérieur (higher educational institutions), d’organisations de recherche sans but lucratif ou de recherche gouvernementale sont exemptés des quotas.

Le visa H-1B peut s’obtenir après un autre visa sans quitter les États-Unis.

Une fois que le BICS aura approuvé votre demande de visa de travail, vous pourrez obtenir, si vous voulez sortir du territoire, votre visa H-1B d’un Consulat des États-Unis et revenir.

Un travailleur étranger titulaire d’un H-1B devra être payé au même prix qu’un Américain pour le même job.

Vous devez présenter votre demande de H-1B avant l’expiration de votre visa actuel ou faire la demande en France.

C’est d’ailleurs, pour être plus précis, votre futur employeur qui doit faire cette demande au BICS qui sera ensuite transmise au Consulat des États Unis en France où vous résidez.

Votre employeur doit demander votre visa avec le formulaire I-129 et il doit aussi remplir un LCA (Labor Condition Application) avec le US Department of Labor.

Le titulaire d’un visa H, peut changer d’employeur.

Il faut demander le transfert au BICS.

Un bénéficiaire de H-1B peut commencer à travailler pour un nouvel employeur après avoir déposé sa demande de transfert, dès que le BICS l’a reçue.
Avant il fallait attendre que cette demande soit approuvée pour commencer à travailler avec le nouvel employeur.
C’est ce qu’on appelle la  » portability « .
Ceci évite que des employeurs peu scrupuleux abusent de leurs employés  » coincés  » par leur visa, ce qui hélas arrivait avant ce changement de loi.

Le H-1B est octroyé pour une période de 3 ans maximum, renouvelable jusqu’à 6 ans au total.

Le conjoint et les enfants sont sur un visa de famille H-4 et ne peuvent pas travailler.

Attention, si votre employeur vous licencie vous avez 10 jours de grâce pour quitter le territoire.  Quelles alternatives avez-vous si vous n’avez pas auparavant demandé une green card?

Depuis la nouvelle loi sur l’immigration de 1990, vous pouvez faire une demande de visa H-1B même si vous avez déjà déposé une demande de carte verte.

Si vous êtes déjà titulaire d’un visa H-1B, vous pouvez demander la carte verte, tout en continuant à utiliser votre visa de travail pour entrer aux États-Unis et en sortir librement pendant que votre demande de carte verte suit son cours.
C’est un des grands intérêts de ce visa, c’est de ne pas être bloqué aux États-Unis, une fois votre demande de carte verte déposée.
Ce bénéfice est partagé avec le visa L1.

Les bénéficiaires d’un visa H-1B qui ont demandé leur carte verte (form I-140) et leur « Labor Certification » depuis plus de 365 jours, peuvent obtenir une extension de leur H-1B au-delà de la limite actuelle des 6 années de leur visa, ceci par période d’une année jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur carte verte.
Avant, ils devaient quitter les Etats-Unis et attendre leur carte verte.

Une fois que votre employeur a reçu le visa « approved », vous devez faire apposer ce visa sur votre passeport et cela ne peut être fait que par un Consul des Etats-Unis, en général celui de votre pays.
Si vous ne sortez pas des Etats-Unis, le formulaire I-797 « approved petition » est suffisant.
Mais si vous sortez, vous ne pourrez plus rentrer sans avoir votre visa sur votre passeport.

Le visa H1-B : visa le plus pratique pour travailler aux USA

Ce visa, le meilleur des visas de travail, est très onéreux (plusieurs milliers de $ sans compter l’avocat indispensable) et le prix augmente chaque année.

Il demande également de la part de l’employeur beaucoup de papier et rares sont les entreprises qui se lancent dans cette demande.
En plus, les quotas sont atteints dès le premier jour de l’ouverture de la demande (le 1er avril) pour être examinés à partir du 1er octobre.

Bémol à ce visa: les époux(ses) et les enfants ne peuvent pas travailler.